Fragment d’architecture imaginé comme une ruine provenant d’une civilisation disparue il y a des siècles.
Cette civilisation, probablement engloutie, dont un des autels de culte referait surface le temps d’un week-end, dans le cadre du festival d’art de l’estran, est une fenêtre ouverte sur l’horizon. Son architecture est teintée dans la masse, d’un dégradé du jaune au bleu en passant par le rose, couleur d’un lever de soleil sur l’eau.

Initialement produite dans le cadre du Festival, cette pièce est depuis rejouée, comme déconnectée de son milieu. Posée telle un vestige d’architecture pillée, rapportée pour être exposée dans nos musées.
Ce geste la met au cœur du réel, passant ainsi dans le cadre de l’archéologie fictionnel.